Musée départemental Albert Kahn :
Malgré les menaces de grève des transports et de pluie, nous maintenons notre sortie pour le jardin architectural Albert Kahn à Boulogne Billancourt, près de la Seine.
Nous arrivons sans encombre et en avance, ce qui nous permet d’aller boire qui un café, qui un chocolat ou un capuccino. L’humeur morose, voire désagréable, du serveur n’entame en rien notre enthousiasme.
D’extérieur le musée montre une architecture imposante et moderne toute grise qui offre un contraste saisissant avec le jardin anglais qui nous accueille dès la porte franchie.
Accompagnée de notre sympathique guide, Julie, notre groupe visite le musée. Julie nous raconte, avec moulte anecdotes, la vie de cet humaniste qui a créé pas moins de 10 fondations philanthropiques de 1898 à 1929 qui s’illustrent dans le débat politique, la recherche scientifique ou l’action sociale. Toutes répondent à un objectif unique : connaître le monde et ses évolutions pour favoriser la paix. « Voir, Savoir, Prévoir » telle est la devise d’Albert Kahn.
Le musée accueille des expositions temporaires et une permanente regroupant 2500 images autochromes sur les 72000 que comprend la collection totale d’Albert Kahn composant ses « Archives de la planète » et constituant une documentation spectaculaire destinée à émerveiller ses contemporains et à instruire les générations futures. Pour réunir tous ces clichés, une douzaine d’opérateurs ont été envoyés à travers le monde, équipés des dernières inventions des frères Lumière : l’autochrome et le cinématographe.
Nous déambulons ensuite dans les différents jardins de 4 hectares plus jolis les uns que les autres comme une invitation au voyage : – le magnifique jardin anglais et sa végétation luxuriante,
– le village japonais qui nous a enchanté tous,
– le jardin japonais contemporain où s’ébattent les carpes coyes près du fameux pont rouge,
– la forêt bleue peuplée de grands épicéas du Colorado et de l’Atlas,
– la forêt dorée et sa prairie de plantes sauvages annuelles et vivaces,
– la forêt vosgienne foisonnant de conifères et de blocs de granite venus des Vosges,
– le jardin français et le verger-roseraie, tout près de la grande serre de verre et de métal abritant le jardin d’hiver.
La visite se termine vers 14 heures et « il fait faim ! ». Aussi nous nous rendons dans une très bonne crêperie tout près où la bonne humeur règne.
Quelle belle sortie !